top of page
6966642b939feb0d71bfe68cae9d77ed.jpg

Vie Civile

Wei Feng, maître de l'ombre, a soigneusement construit une couverture légale complexe. Sa capacité à naviguer entre le monde légal et illégal est l’une de ses plus grandes forces. Il a su exploiter les failles des systèmes financiers chinois et les réglementations floues pour se donner une légitimité indiscutable, tout en continuant à tirer les ficelles du crime.

​

Feng est officiellement à la tête d’une société de gestion d’investissements enregistrée à Hong Kong et à Singapour, deux places financières connues pour leur opacité. Sous le nom de Han Capital Group, il gère un portefeuille d'investissements diversifiés, allant de l’immobilier aux médias, en passant par la technologie.

 

Cette entreprise semble totalement légitime et attire des investisseurs étrangers intéressés par le marché asiatique. En réalité, Han Capital Group est une façade qui permet à Wei Feng de transférer d'énormes quantités d'argent à travers le monde, souvent via des transactions sous-évaluées et des prêts fictifs. Ces investissements sont presque impossibles à tracer, car ils sont souvent effectués via des sociétés écrans dans des paradis fiscaux, comme les îles Vierges britanniques ou les Seychelles.

Une autre couverture clé de Wei Feng réside dans ses partenariats avec des entreprises légales opérant dans l’industrie du jeu et du divertissement. En tant que co-propriétaire de plusieurs casinos et hôtels à Macao et à Bangkok, il est bien intégré dans les cercles d'affaires respectés. Ces établissements sont non seulement des lieux de loisirs pour les touristes fortunés, mais aussi des points de blanchiment d'argent à grande échelle.

 

Les casinos, en particulier, sont utilisés pour faire circuler les fonds, en permettant des jeux de haut niveau où les gains et les pertes peuvent être facilement manipulés, tout en offrant une couverture légale pour des transactions financières douteuses. Les hôtels, quant à eux, servent de base pour des réunions secrètes avec des hommes d'affaires et des hommes politiques, tout en camouflant des flux financiers illégaux sous des services commerciaux apparemment banals.

​

Afin de masquer ses connections avec les autorités chinoises et ses relations avec des personnalités politiques, Wei Feng a également créé une fondation à but non lucratif sous le nom de "Han Foundation for Prosperity". Officiellement, cette fondation soutient des projets éducatifs, des bourses pour étudiants chinois et la préservation du patrimoine culturel de la Chine.​

​

En réalité, celle-ci est un excellent moyen de blanchir des fonds tout en améliorant son image publique. Il finance aussi secrètement des politiques de lobbying et finance des campagnes électorales dans les pays où il a des intérêts, à travers l'Asie du Sud-Est. Ce stratagème lui permet de conserver une image respectable tout en manœuvrant dans les coulisses pour étendre son empire criminel.

45263da7e47a15a3ce7fab59c759bf9f.jpg

Wei Feng a soigneusement cultivé des relations avec des avocats, des banquiers et des lobbys dans plusieurs juridictions. Il dispose d'un réseau de juristes internationaux qui utilisent des creux dans les lois financières pour faciliter ses transactions douteuses. L'une de ses entreprises de conseil juridique en Chine sert d’interface entre ses activités criminelles et les réglementations du pays.

 

Ses contacts avec des hauts fonctionnaires chinois lui ont permis de bénéficier d’une forme de protection accrue. Les lois chinoises ont des zones d’ombre qui permettent à des entreprises comme la sienne de se faire passer pour des investisseurs légitimes tout en contournant la surveillance des autorités locales. Wei Feng utilise cette couverture pour satisfaire ses relations avec des fonctionnaires tout en obtenant des informations sensibles ou des contrats gouvernementaux à son avantage.

bottom of page